Bonjour à tous, (Jean Vaz)
La situation sanitaire s’aggravant de nouveau, les protocoles vont se durcir et il est difficile d’envisager une soirée conviviale et sereine dans notre salle au-delà d’un certain nombre de personnes. Nous allons donc reporter l’intervention du 10 décembre à une date ultérieure difficile à fixer pour l’instant… Lo siento pero creo que por ahora no hay otro remedio.
Je vous joins un extrait d’ article tiré du blog de Caminar sur la disparition de Almudena Grandes, grande dame de la littérature engagée et un lien sur un discours « Recuperando la memoria » prononcé il y a une dizaine d’années. Elle avait 61 ans. (Vous pouvez retrouver son parcours sur google).
La
culture espagnole orpheline, Almudena Grandes est partie
La nouvelle est tombée samedi dernier dans l’après-midi
: Almudena Grandes s’en est allée.
« …Excuser au passage, par avance, pour mon silence et mes absences futures… »
C’est
comme si nous étions restés orphelins. Avec le cœur gelé.
Le 10 octobre, Almudena s’est excusée auprès de ses lecteurs d’avoir été
absente à cause de sa maladie. Humble, oui elle l’était, pour demander
pardon d’être malade et de ne pas pouvoir les accompagner. « Et
m’excuser au passage, par avance, pour mon silence et mes absences futures.
Car je ne voudrais pas que quelqu’un s’inquiète à nouveau de ne pas me
retrouver dans un endroit où nous nous sommes rencontrés d’autres fois ».
Elle a également remercié ses lecteurs pour leur liberté, « car
grâce à votre soutien je peux écrire les livres que je veux écrire, et non
ceux que les autres attendent de moi ».
Aujourd’hui est un jour triste, pour les amoureux de la littérature, de la
littérature engagée auprès du peuple. La plus grande est partie, et nous a
laissés orphelins. (Blog
de Caminar)