La soirée tapas du 18 novembre est reportée au 25 novembre, l'un des musiciens du Groupe du Coin n'étant pas disponible le 18.

 

Dans le cadre de Cinespaña, trois bons films à voir à la Stada en octobre :

- As bestas de Rodrigo Sorogoyen (2022) VO sous-titrée  samedi 8 octobre 14h30 ;  dimanche 9 octobre 18h15

Denis Ménochet, terrien, et Marina Foïs, glaciale, partagent l’affiche de As bestas, le nouveau thriller puissant de Rodrigo Sorogoyen. Les deux comédiens incarnent un couple de Français venu s’installer en Galice, région rurale espagnole, pour y cultiver ses tomates bio. Mais son projet écoloresponsable a empêché l’installation d’éoliennes sur ces terres, qui aurait permis aux agriculteurs avoisinants de s’enrichir rapidement. Ce que l’on pensait au départ n’être qu’une querelle de voisinage devient finalement un thriller écolo, voire une tragédie de lutte des classes, dans laquelle la tension ne cesse de monter.
 

- El Buen Patrón de Fernado León de Aranoa (2021)   VO sous-titrée    jeudi 13 octobre 18h ;  mardi 18 octobre 15h

Dans « El Buen Patrón », un film qui rappelle plus d'une fois la férocité des comédies italiennes de l'âge d'or, Fernando León de Aranoa dresse le portrait au vitriol d'un patron paternaliste incarné à merveille par Javier Bardem. Une prestation et un film hautement recommandables (2021)

 

- Madres paralelas de Pedro Almodóvar (2021) VO sous titrée     vendredi 21 octobre 15h ;  lundi 24 octobre 18h15

A la recherche de la dépouille de son grand-père tué pendant la guerre d'Espagne, Janis, photographe pour la presse, rencontre Arturo, un anthropologue chargé de fouiller une fosse commune. Rapidement, des liens se nouent entre eux, et Janis tombe enceinte de cet homme séduisant mais marié. Alors que l'accouchement se rapproche, elle fait la connaissance d'Ana, une jeune femme qui attend elle aussi son premier enfant. Malgré ses propres craintes, elle trouve la force de réconforter cette dernière, effrayée à l'idée de devenir mère. Les deux ignorent qu'elles s'apprêtent à vivre des événements qui vont bouleverser leurs existences...

Pedro Almodóvar mêle la blessure collective de la guerre civile et des morts anonymes du franquisme à un drame maternel comme il en a le secret, sans oublier d’être tendre avec ses personnages toujours dignes face aux drames et à leur chagrin.

Entre drame sentimental et historique, Almodóvar dresse un portrait passionné des femmes des années 2020 et plonge dans le passé franquiste. Avec Penelope Cruz (sacrée meilleure actrice à la dernière Mostra de Venise pour ce rôle) et Milena Smit, la grande révélation de ce film par son interprétation de la fragilité blessée, de la vulnérabilité, de la résilience .