- dernière mise à jour : 21/02/2018                                                                      


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Récital de Paco Ibañez   (Decazeville le 24 avril 2009)
Paco Ibañez le 24 avril à Decazeville

Dans les 150 poèmes qu’il a mis en musique Paco Ibañez a bien sûr chanté la beauté, l’amour, le mystère d’être, la mort mais il a toujours associé poésie et combat. Combat pour la liberté, pour la vérité qu’il faut crier même si elle «est amère» comme l’a écrit Quevedo. Combat contre l’oppression, l’injustice et toutes les atteintes à la dignité humaine.

Au XIVème siècle l’archiprêtre de Hita dénonçait déjà le pouvoir pervers de l’argent, au XXème le grand-père de Goytisolo conseillait à son petit garçon de ne pas hésiter à piétiner les autres pour «réussir» dans la vie, et au début du XXIème ce monde de l’argent-roi est devenu fou et a explosé. Avant que les responsables politico-économiques de ce désastre qui a plongé dans la misère et le désarroi des millions de personnes ne reconstruisent le système, peut-être faudrait-il avec Paco et Alberti «galopar» tous ensemble «jusqu’à les enfouir dans la mer»…

 Formidable troubadour de la chanson rebelle, il a le secret des liens qui unissent la musique et les mots, et son répertoire toujours renouvelé garde la force et l’enchantement qui ont fait de lui ce qu’il est, le grand Paco Ibañez !

 

PACO  IBAÑEZ 

                         y 

                          MEMORIA   ANDANDO
Paco et Jean !
C’est très naturellement que Paco Ibañez s’inscrit dans la mémoire de l’exil républicain espagnol que Memoria Andando essaie de sauvegarder dans le Bassin.

Comme des centaines de milliers d’Espagnols, la famille Ibañez passe la frontière en 1939.
A Paris le père, militant anarchiste valencien, est arrêté et envoyé au camp d’Argelès.
La mère, basque, et ses quatre enfants retournent provisoirement en Espagne, à San Sebastian. Ils repasseront clandestinement la frontière en 1948 pour rejoindre le père à Perpignan. Dans les années 50 la famille s’installe définitivement à Paris. Et c’est là que Paco va découvrir Brassens, Atahualpa Yupanqui, Léo Ferré et tout le mouvement existentialiste. Tout en accompagnant la chanteuse Carmela pendant huit ans à travers toute l’Europe, Paco met en musique un premier poème de G
óngora («La mas bella niña ») et plusieurs poèmes de Federico Garcia Lorca. Ce sera la source de son premier disque paru en 1964 et illustré par Salvador Dali. Ainsi commence la relation profonde de Paco avec le monde de la poésie de langue espagnole et des arts plastiques. Et depuis, dans un engagement qui n’a jamais faibli, il n’a cessé de chanter sur les plus grandes scènes du monde les vérités universelles qui surgissent de la magnifique anthologie poétique qu’il a su si brillamment mettre en musique.
                                                                                  
-Textes de Jean-

 

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                            Paco Ibañez canta a Miguel Hernández

Paco Ibañez canta a Rafael Alberti
                    Concierto en el teatro Alcalá de Madrid en mayo de 1991

Andaluces de Jaén

A galopar