Samedi 25 mars 14h au local de Memoria andando, Decazeville, Zone du Centre : « 19 juillet 1936 : La révolution espagnole »
Entrée libre et gratuite.
Le 18 juillet 1936 le soulèvement d’une partie de l’armée espagnole soutenu par l’Espagne réactionnaire, catholique, fasciste marque le début d’une guerre civile qui va durer presque trois ans. La plupart des historiens ont eu tendance à banaliser le conflit en le réduisant à un affrontement gauche/droite en niant la singularité de l’évènement, sa dimension éminemment révolutionnaire et le rôle déterminant qu’y joue l’anarcho-syndicalisme.
En 1936, la Confédération Nationale du Travail (CNT) dont le programme clairement révolutionnaire vise à instaurer le communisme libertaire, compte 1 577 000 adhérents. Dès le 19 juillet les groupes de défense de la CNT seront déterminants dans l’écrasement de la rébellion à Barcelone, Madrid, Valence, Gijón, Malaga… L’écroulement de l’Etat va favoriser le déferlement d’une vague révolutionnaire dans toute la partie du territoire qui échappe aux putschistes.
De cette époque complexe où s’entremêlent en permanence la plus belle utopie et l’éternel retour à la raison d’Etat, on doit retenir que la révolution sociale a été une réalité pendant un an et même si l’histoire officielle a toujours essayé de l’effacer, elle a eu lieu, et ce temps-là est irréductible.
Avec la participation de François Godicheau, universitaire, historien qui interviendra sur « Les historiens et la révolution de 1936 » et Myrtille des Giménologues (auteurs de Les Fils de la nuit et A Zaragoza o al charco) qui évoquera les volontaires internationaux avant les Brigades Internationales puis l’expérience révolutionnaire en Aragon.
 Le premier bus construit dans les ateliers de l'Entreprise Générale d'Autobus, collectivisée en 1936. | 
Industrie textile socialisée |
Date de création : 12/03/2017 00:28
Dernière modification : 18/03/2017 18:51
Catégorie : 5_Tribune
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