"Memoria andando"  de  Franck Da Silva

 Concert "Confluences"  (extraits)

Franck Da Silva a fait vibrer l'Andalousie                  - Source "La Dépêche du Midi" -

Vendredi 6 octobre 2017, Franck Da Silva et son groupe ont proposé un saut culturel dans l'Espagne et la poésie.

Première soirée de la saison pour Memoria andando, à la salle des fêtes de Flagnac, pour la présentation de l'album «Confluences» de Franck Da Silva. Accompagné par Patrick Calmet à la basse, Emmanuel Portnoff à la guitare et Rodolphe Giraldi à la batterie, Franck Da Silva a interprété avec chaleur les douze chansons de son nouveau CD.
Avec passion, il a fait vibrer cette Andalousie qui lui est devenue familière, nécessaire, la Costa de la Luz («Chipiona»), les marins de Cadix («Hola marinero»), le «Toro bravo» et le cri («El Grito»), du flamenco profond, mais aussi Barcelone avec son «Cimetière des livres oubliés».

Il a rendu ensuite un émouvant hommage à son père, Christian Da Silva, poète animateur de Verticales 12, avec «Ayucalpa», poème écrit par le père à la mort de Pablo Neruda et mis aujourd'hui en musique par le fils. Avec douceur et conviction, il a offert une très belle interprétation de «Quelques mots pour Julia», la traduction qu'il a faite en français de «Palabras para Julia», le poème de José Agustín Goytisolo chanté par Paco Ibañez. La tragédie de la Retirada et la mémoire d'un exil espagnol vécu dignement dans le respect des valeurs pour lesquelles ils avaient combattu sont chantées avec force dans «Exil» et «Memoria andando».C'est sa chanson «Allers-retours» («Idas y vueltas») qui donne joliment la clé de ces itinérances poétiques qui vont des lourds châtaigniers aux fleurs d'oranger, des rives de Pareloup aux rives atlantiques andalouses…                                                       Texte de "Memoria andando" et mp3 
Très beau récital longuement applaudi par un public ravi. La soirée s'est poursuivie par de savoureuses tapas et s'est terminée par... des chansons !

Spectacle "Recuerdos"  (Souvenirs) : la Retirada et l'exil.                                            Vendredi 24 novembre, Espace Yves Roques à Decazeville

Pour tous, militaires et civils, le souvenir de cette Retirada est resté un profond traumatisme. Le traumatisme de la défaite, de cette marche harassante vers la frontière sous les bombes et les balles franquistes… Traumatisme aussi lié aux conditions de l’arrivée en France et à l’accueil.

Partout un service d’ordre impressionnant déployé tout au long de la montagne, notamment dans les Pyrénées Orientales  :  gendarmes, gardes mobiles, spahis, tirailleurs sénégalais sont là pour endiguer le flot des vaincus qui seront parqués dans des conditions calamiteuses dans des camps de concentration, Saint Cyprien, Argelès, Le Barcarès, puis Septfonds, Le Vernet… A même la plage, sans baraques, ni tentes, ni cuisine, ni point d’eau, ni sanitaires, ni latrines. Pas un médecin, pas une infirmière.

Francesc Vidal, exilé parmi d’autres, a quitté l’Espagne le 7 février 1939. Son petit-fils Guillaume Lopez-Vidal décide de raconter le voyage douloureux de ses aïeux à travers un spectacle musical empreint d’espoir, de fougue et de liberté. Tout un pan d’histoire y revit à travers des témoignages et des chants emblématiques, mais aussi des compositions originales faisant dialoguer les époques et les générations. RECUERDOS…souvenirs…d’une vie…de vies. D’anecdotes en moments nostalgiques, d’humour en bonheurs retrouvés, l’âme espagnole explose en une myriade de couleurs.C’est un spectacle subtil et émouvant, où la musique se fait mémoire.

Ce spectacle qui s’inscrit dans une tournée des Jeunesses Musicales de France (JMF) vous est proposé par l’association Memoria andando en partenariat avec le Service culturel de la Communauté de Communes Aubin-Decazeville. Il sera présenté à Decazeville à l’Espace Yves Roques, 58, rue Cayrade, le vendredi 24 novembre à 20h30.
Prix des places 15€, gratuit pour les moins de 12 ans.
Réservations  : Tél  : 05 65 63 50 82  ;   05 65 69 12 63  ;   06 21 35 48 31  ;   06 03 89 48 07.

Venez nombreux, c’est un spectacle important.

Samedi 25 mars 2017, Memoria andando proposait 2 conférences...

Samedi 25 mars l’association Memoria andando proposait deux conférences à partir du thème de la Révolution sociale en Espagne à partir de juillet 1936, révolution longtemps passée sous silence par la droite héritière du franquisme, par les partis de gauche, et peu analysée par la plupart des historiens. 

François Godicheau, universitaire, historien est intervenu sur « Les historiens et la révolution de 1936 » en essayant précisément d’expliquer les raisons pour lesquelles l’histoire libérale avait souvent donné jusqu’à présent une version orientée de la révolution et des conflits qu’elle avait suscités dans le camp républicain.

Myrtille, des Giménologues, présentait ensuite les deux ouvrages (en français) dont ils sont les auteurs : « Les Fils de la Nuit », souvenirs de la guerre d’Espagne d’ « Antoine Gimenez », milicien italien engagé dès juillet 36 dans les groupes de volontaires internationaux (bien avant la création des Brigades internationales) dans la colonne de l’anarchiste Durruti sur le front d’Aragon. Episodes de la guerre dans cette zone, action des groupes de francs-tireurs (les Fils de la Nuit) et collectivités paysannes. Comme dans le premier ouvrage, les Giménologues tentent dans « ¡ A Zaragoza o al charco ! » d’articuler les récits d’hommes et de femmes engagés à divers titres dans un processus révolutionnaire en armes et l’analyse des questions collectives liées à la mise en place du projet communiste libertaire.
Très intéressées par les deux exposés, les nombreuses personnes présentes ont posé beaucoup de questions et le débat, très riche, s’est prolongé jusqu’à près de 19h. De savoureuses tapas ont clôturé cette belle après-midi d’histoire et de convivialité.
Con un fuerte abrazo. Jean
 

Vendredi 24 février, Clément Riot a présenté le conte " Le Grand parler du Peuple Aurochs "

Vendredi 24 février au local de Memoria andando Clément Riot a présenté le conte « Le Grand parler du Peuple Aurochs ». Au-delà des mythes, légendes et contes sur ces magnifiques animaux admirés des dieux mais de plus en plus immolés et sacrifiés, le deuxième volet du conte ouvrait la parabole sur des interprétations beaucoup plus contemporaines et la révolte des aurochs contre les puissants « décideurs » laissait le champ libre à plusieurs niveaux d’interprétation largement commentés pendant le débat qui a suivi. A l’évidence le public, par son écoute très concentrée puis ses nombreuses interventions a beaucoup apprécié ce texte très bien écrit et magnifiquement interprété.

                       
Industrie textile socialisée

Compte-Rendu de la soirée Paella du 3 février :  

Très belle soirée, excellente paella et surtout des mariachis dont la musique et les chants ont enflammé la salle. 

Les 200 personnes présentes ont chanté et dansé jusqu’à tard dans la nuit dans une ambiance très conviviale. 

Belle réussite donc ! 

Memoria andando se porte bien et ses différents ateliers et activités continuent de susciter l’intérêt actif auprès des anciens et nouveaux adhérents.

Rappel programme février - mars 2017 :

Vendredi 17 février 10h : reprise de l’atelier cuisine.

Vendredi 24 février 20h30 au local de Memoria andando : Conte : Le Grand Parler du Peuple Aurochs : il était une fois un peuple, les Aurochs, tellement appréciés qu’ils étaient de plus en plus sacrifiés et immolés… Avec  les ponts avec le présent que chacun pourra reconnaître c’est leur révolte qui va nous être contée, à voix nue, par Clément Riot.
   Entrée libre et gratuite.

Samedi 25 mars 14h au local de Memoria andando « 19 juillet 1936 : La révolution espagnole » avec la participation de François Godicheau, universitaire, historien et Myrtille des Giménologues (auteurs de « Les fils de la nuit » et « A Zaragoza o al charco »
1936-2016 : il y a 80 ans le 18 juillet 1936 le soulèvement d’une partie de l’armée espagnole soutenu par l’Espagne noire, réactionnaire, catholique, fasciste marque le début d’une guerre civile qui va durer presque 3 ans.
La plupart des historiens ont eu tendance à banaliser le conflit en le réduisant à un affrontement classique gauche/droite en niant la singularité de l’évènement, sa dimension éminemment révolutionnaire et le rôle déterminant qu’y joue l’anarcho-syndicalisme.
Bien que combattu à mort pendant le franquisme pendant la guerre et la dictature, l’anarchisme, mouvement de masse spécifiquement espagnol, ne sera jamais nommé en tant que tel, il sera amalgamé dans la lutte contre le communisme international venu de l’étranger, ce qui en pleine guerre froide fera pleuvoir sur l’Espagne une pluie de dollars.
De la même manière la Transition du franquisme à une démocratie représentative s’est construite sur une inacceptable loi d’amnistie et un pacte de silence et d’oubli voulus par la droite héritière du franquisme, le parti socialiste et le parti communiste. Avec bien sûr la négation délibérée du projet révolutionnaire dont le mouvement ouvrier avait été porteur et artisan.
Entrée libre et gratuite.

    "... invité le Groupe Los Tropicales. Je crois pouvoir affirmer que malgré le passage de nombreux artistes de qualité au cours de ces soirées, los Tropicales, par leurs qualités musicales, vocales (grand Lionel Girou), par leur dynamisme, par leur sympathie ont littéralement conquis un public de près de cent personnes, dont la plupart connaissent et chantent depuis longtemps ces succès mexicains. Et Las Mañanitas, la Adelita, el Rancho grande, la Llorona, el Camino verde, Que nadie sepa mi sufrir… et tant d’autres ont enthousiasmé une salle qui, croyez-moi, s’y connaît en folklore hispano-américain. 
Un grand bravo donc à ces Mariachis que nous ferons revenir avec grand plaisir lors de nos futures soirées !"        article et photos du 18 mars